« Par les vents, par les bois » fut marqué par la création mondiale du merveilleux Trio opus 14 « Il y eut un soir, il y eut un matin » de Dominique de Williencourt avec Jean Ferrandis à la flûte et Caroline Sageman au piano ; par les quintettes de Mozart et de Weber au son de la clarinette virtuose de Romain Guyot et des cordes du Quatuor Renoir. Pour s’achever au son des vents du Quintette Moraguès.
« Dans les jardins d’Espagne et d’Italie », la somptuosité de la musique baroque italienne sous les archets de Stradivaria, la musique espagnole avec Emmanuel Rossfelder (guitare) et François Salque (violoncelle) et le piano d’Anne Queffélec ont ensoleillé notre été.
Le festival fut celui des passions : celle évoquant l’âme occidentale avec « Les Miroitements de la Musique française » illustrée par les œuvres impressionnistes de Ropartz, Saint-Saëns et Fauré, incarnée par François Kerdoncuff et Raphaël Pidoux.
Celle de la Danse avec le « Florilège chorégraphique » sous les pas de six danseurs et chorégraphes professionnels. Durant ce spectacle, une large part a été laissé à la création chorégraphique dont quatre créations de la chorégraphe Valérie Scannella , appuyées par les œuvres de l’artiste peintre américain Edward Hopper.
Le festival s’est poursuivi vers l’Orient de « l’âme russe » : François Salque, au violoncelle, avait convié deux amis issus de la grande tradition musicale russe :
Svetlin Roussev et Hélèna Rozanova pour l’interprétation des impressionnants Trios de Tchaïkovsky et Chostakovitch.
Enfin, c’est le piano passionné de Jean-Marc Luisada, avec des œuvres de Beethoven, Mozart et Chopin posait le point final à ce Festival…