Deborah NEMTANU, violon

Lidija BIZJAK, piano

Vendredi 2 août 2024 - 20H
Pléguien - Eglise Notre-Dame de soumission

 

Sergueï Prokofiev – Sonate n°2

Gabriel Fauré – Sonate pour violon et piano

Lili Boulanger – Nocturne et cortège

 

 

 

Deborah Nemtanu

« Sa présence et sa virtuosité ont immédiatement conquis le public. »

Née dans une famille passionnément musicienne, Deborah Nemtanu a quatre ans quand elle fait le choix du violon. Son parcours est synonyme de précocité dans la réussite, et de diversité dans le talent :

Prix d’honneur du Royaume de la Musique à onze ans, elle étudie au CNSMD de Paris dans la classe de Gérard Poulet et, après un prix avec mention très bien à l’unanimité en 2001, elle prolonge sa formation par un cycle de perfectionnement qu’elle achève en 2003.

Son talent ne met pas longtemps à être reconnu à l’échelle internationale : Prix de l’Académie Internationale de musique Maurice Ravel, Quatrième Prix agrémenté de deux prix spéciaux au Concours Jacques Thibaud 2002, en août 2007 Deborah est sélectionnée au sein du prestigieux Perlman Program aux Etats Unis pour se perfectionner et jouer avec des grands maîtres tel Itzhak Perlman lui-même. En avril 2008, elle remporte le 2ème Prix du Concours International de violon Benjamin Britten de Londres, après un concerto de Britten interprété en finale avec le Royal Philharmonic Orchestra que tous les observateurs qualifièrent de remarquable.

Depuis 2005 elle est le premier violon solo de l’Ensemble Orchestral de Paris (nommée à l’unanimité du jury).

Avec cet orchestre, elle a marqué les esprits en jouant au théâtre des Champs Elysées notamment le Troisième concerto de Saint Saëns avec John Nelson, la Symphonie espagnole de Lalo avec Joseph Swensen, Tzigane de Ravel avec Louis Langrée ou le Concerto de Mendelssohn avec John Nelson (au stade Roland Garros) et le Concerto pour violon de Brahms avec Juraj Valchua.

Elle se produit en soliste avec de nombreux orchestres : le Royal Philarmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Bordeaux Aquitaine, la Camerata de France, l’Opera de Tours, l’Orchestre de Caen, l’Orchestre de l’Opera de Toulon, et bien sûr l’Ensemble Orchestral de Paris. Récemment, elle a été acclamée dans le solo de Sheherazade avec le prestigieux London Symphony Orchestra.

À l’étranger elle est invitée en soliste au Palais Royal de Madrid, au Théâtre de Gênes, au Festival Octobre musical à Carthage, à l’Athenée de Bucarest, au Festival des jeunes virtuoses au Brésil. Collaborations et tournées se succèdent aux Etats-Unis, au Canada, en Belgique, en Allemagne, en Grèce, au Liban, au Portugal, en Amérique Centrale etc…

Curieuse, passionnée, Deborah va encore plus loin : en dirigeant elle-même l’orchestre, elle privilégie la connivence entre la soliste qu’elle est et les musiciens et donne au concerto un véritable esprit chambriste. On a pu dernièrement l’apprécier dans ce difficile double rôle dans les 4 saisons de Vivaldi au Théâtre des Champs Elysées.

L’activité musicale de Deborah Nemtanu se déploie avec le même bonheur en récital et musique de chambre. Si elle joue depuis toujours en duo avec sa soeur Sarah (violon solo de l’Orchestre National de France), elle multiplie aussi, au fil des saisons et festivals – comme à la Roque d’Anthéron ou aux Folles journées de Nantes et Tokyo – les fécondes rencontres musicales avec Stephen Kovacevich, Franck Braley, Gautier et Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou, Jérôme Ducros, Katia et Marielle Labèque, François Leleux, Eric Lesage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Antoine Tamestit ou Jian Wang.

Deborah Nemtanu a été nommée chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en février 2016.

Elle joue sur un violon de Domenico Montagnana (1740), généreusement prêté par Monceau Investissements Mobiliers.

 

Lidija Bizjak

Née en 1976 à Belgrade, Lidija Bizjak fait ses études au CNSMD de Paris avec Jacques Rouvier et Maurice Bourgue et se perfectionne ensuite avec Ferenc Rados, Murray Perahia, Léon Fleisher, Arie Vardi.

Lauréate du Concours International de Dublin en 2000, elle participe avec le hautboïste Alexeï Ogrintchouk à la tournée « Rising stars » 2000/2001 et joue sur les scènes prestigieuses telles : le Carnegie Hall de New-York, le Wigmore Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Cité de la musique à Paris et le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

Fondatrice d’un des duos de pianos les plus renommés en France avec sa soeur Sanja, Lidija est partenaire également de Nemanja Radulović, Régis Pasquier, David Grimal, Marina Chiche, Geneviève Laurenceau, Chanteurs des oiseaux, Anne Queffélec, Emmanuel Strosser, Claire Désert, Marie-Josèphe Jude, Antoine Tamestit, Xavier Phillips, Michel Strauss, Philippe Muller, Romain Guyot, quatuor Ysaÿe, Terpsycordes et Parisii, quintette Moraguès.
Lidija est régulièrement invitée aux festivals de La Roque d’Anthéron et les Folles journées de Nantes et de Tokyo, PROMS de Londres, Lockenhaus, Annecy, Lille, Open Chamber Music à Prussia Cove et elle joue en soliste avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre symphonique de Radio France et le Capitole de Toulouse, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Hong-Kong sinfonietta, Sinfonia Varsovia, Britten sinfonia, RTE d’Irlande, l’orchestre de Picardie, du Pays de Savoie, de Nancy, de Mulhouse, l’orchestre Pelléas…

Son premier disque dédié aux sonates de Schubert et Schumann, paru en 2006 chez Lyrinx, a été salué par la critique et récompensé d’un Diapason d’or « découverte ». Les deux disques en duo de pianos avec sa sœur Sanja pour « Mirare » et « Onyx » (Stravinski les œuvres pour 4 mains et les concertos de Poulenc et Martinu avec la Philharmonie de Stuttgart et Radoslaw Schulz) ont tous les deux eu le ffff de Télérama et des critiques internationales élogieuses dont celle du prestigieux « Gramophone ».

Après plusieurs années passées au CRR de Caen et au CRR de Lille, Lidija enseigne actuellement au Conservatoire Gustave Charpentier – Paris 18. Elle est également directrice artistique du festival SOMUS à Sombor, Serbie devenu un des plus influents de la région.

« Son Schumann est fiévreux, emporté, et son Schubert se partage comme chez les plus grands entre l’hésitant et le décidé, dans la juste proportion. Entre le symphonique et le purement pianistique. Entre le beau et l’âpre. Aucun effet, aucune facilité. Que de la musique. Et quelle!”
Jacques Drillon (Nouvel observateur)

 » Le piano de Lidija Bizjak sonne avec une plénitude royale, sans dureté, avec une longueur de sonorité qui dit assez combien cette jeune artiste est attentive à ne pas aller contre son instrument, et plus encore combien elle en est amoureuse au moins autant que de la musique qu’elle joue… »
Alain Lompech (Diapason)

«Pas la moindre comédie, une finesse et une délicatesse à couper le souffle. Si les organisateurs de concert cherchent un duo de sœurs pianistes, ils savent maintenant où le trouver ! »
Damien Thompson (Telegraph)

« L’éternel printemps du Sacre, célébré par tandem Bizjak et on en reste KO. Les deux sœurs originaires de Belgrade, relèvent ce défi avec un brio étourdissant. Comme si Le Sacre passait à toute allure aux rayons X! Cette version en blanc et noir est mieux qu’une leçon d’anatomie symphonique : des travaux pratiques d’algèbre et d’alchimie musicales. »
Gilles Macassar (Télérama)